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Charles Eagle, expert de la vadrouille

Felice Simoni
Messages : 7
Date d'inscription : 01/01/2015
Sanctifié de la Tempérance





Felice Simoni
Sanctifié de la Tempérance
Jeu 1 Jan - 16:42


Présentation de Charles Eagle

Sweet Home Alabama by Lynyrd Skynyrd on Grooveshark

Terre



Données identitaires :

Nom : Eagle
Prénom : Charles
Age : 24 ans
Sexe : H
Orientation sexuelle : Hétéro
Ville : Il a un appartement à Birmingham
Profession : Chauffeur routier, transport de marchandises


Description Physique


Charles sortit de sa superbe Ford F150 Raptor et s'étira. Il chouchoutait sa voiture comme une mère avec son enfant... Si ce n'est qu'il l'avait modifiée pour l'adapter à son style, à sa conduite. Après avoir fermé les portières et juste avant de rentrer dans son bar favoris, il vérifia s'il était assez bien apprêté dans le reflet de son rétroviseur gauche. De tout son visage, c'était ses yeux ambres qui ressortaient le plus mais ce qui prenait le plus de place c'était son nez. Un peu gros, abîmé par sa folle jeunesse, mais il s'en contentait très bien tant que ça ne l'empêchait pas de séduire. Sa lèvre inférieure était un peu plus pulpeuse que la supérieure, grâce à ça, il pouvait faire des moues auxquelles succombaient la plupart des demoiselles... Il passa sa main dans ses cheveux bruns coupés courts et s'en alla enfin.

Il était charismatique, ça c'était certain, lorsqu'il entrait dans un lieux, n'importe lequel, il avait tendance à attirer les regards. C'était pourtant un homme basique, avec de goût simples : toujours en jean, tee-shirt blanc et chemise à carreaux, des couleurs sobres. Même la veste qui le couvrait quand il faisait un peu plus frais dehors, beige et pleines de poches, pour ses différentes clefs, son portefeuille, son téléphone, son lecteur,... Même ses rangers noires n'avaient rien de fantaisiste. Mais voilà, sa largeur, son imposante présence attirait l’œil bien qu'il ne soit plus grand qu'un autre avec son mètre quatre-vingt six.

De sa démarche assurée, il s'avança jusqu'au bar où le patron l'attendait avec un sourire fin aux lèvres. Il n'eut pas besoin d'échanger une seule parole ; à peine Charles fut-il installé qu'il lui posa une bouteille de bière décapsulée sur le comptoir. Ce soir, il pouvait se le permettre : pendant tous le mois précédent, il avait traversé les États-Unis de livraisons en livraisons de marchandises afin de mettre un peu de côté. Charles était un homme simple, qui vivait de peu, quasiment au jour le jour, mais quand des projets tels que le tatouage qu'il avait voulu se faire faire sur le torse se présentaient, il organisait le tout... Alors il avait certes beaucoup travaillé, mais le dessin au niveau de son cœur en valait la peine... D'autant qu'une deuxième bière se posa sur le comptoir, cette fois offerte par une belle serveuse.

Cette soirée s'annonçait prometteuse.

Description Mentale


Au volant de son camion, Charles regardait défiler l'asphalte du Texas. Il tapotait son volant au rythme de la chanson que crachotait son lecteur cassette. Il s'arrêta soudain pour hurler comme s'il était seul au monde.
-BOOOOOOOORN TO BEEEEE WIIIIIIIIIIIIIIIIIIILD !
Un rire léger s'échappa de sa gorge. Il admettait qu'il n'avait pas une voix à en faire péter du cristal, mais ça avait le mérite d'être un minimum juste. Sa musique, c'était tout. Ca l'habitait et le faisait vivre. C'est une puissance qu'il reconnait et respecte.

Son talkie-walkie relié au camion d'un collègue roulant derrière lui fit entendre une voix, voix décharnée qui n'avait plus de substance à travers l'engin.
-Oye Charlie. Je vois d'ici que t'es encore en train de péter une pile !
-Steppenwolf mon pote, dit-il après s'être emparé du talkie, tu connais pas de toute façon.
-Je demanderais à mon père.
Il hocha la tête, agacé. La musique c'est pas une question de période, la musique c'est intemporelle... Mais ça, c'était dur à faire comprendre.
-On s'arrête au prochain motel ? La nuit tombe.
-Ok, ça tombe bien j'ai une envie de pisser de tous les diables.
Il aurait été seul, il aurait roulé de nuit. Charles était rarement fatigué, toujours plein d'énergie, il pouvait se contenter de quelques heures de sommeil par jours. C'est une des raisons pour lesquels son patron l'aimait beaucoup... Ses compagnons de route un peu moins, mais il faisait toujours l'effort de s'arrêter pour les autres. Il avait conscience des limites des gens.

Le motel enfin en vue, le crépuscule commençait déjà à laisser sa place à la nuit. Il sortit du camion après l'avoir correctement garé et vérifia que le tout soit bien fermé. Son compagnon le rejoignit. Ils entrèrent dans l'accueil où une jeune femme les accueillit... Charles s'accouda nonchalamment sur le comptoir. :
-Mademoiselle...
-Une chambre pour la nuit. fit l'autre de but en blanc.
-Un lit double ? répondit-elle en fixant Charles, sarcastique.
-Non... Nous ne sommes pas...
-La 6, sur votre droite au fond du couloir.
Elle leur tendit la clef sans un regard pour Charles qui venait de prendre un bon râteau. Il s'en empara et partit dans le couloir... C'était un dragueur invétéré, mais une défaite ne l'empêchait pas de gagner quelques guerres.

Une fois la porte de la chambre refermée derrière eux, Charles s'étala de tout son long dans le premier lit à sa portée. :
-T'as vraiment peur de rien toi...
Charles laissa s'échapper un rire, le nez dans l'oreiller. Il était d'une capacité d'adaptation à toute épreuve, un instinct de fer bouillait en lui, faisant qu'à chaque situation qui se présentait à lui, il était capable de rebondir, de faire tourner les choses en sa faveur. ...Sauf pour les filles, où il fallait apparemment bien plus qu'un instinct comme le sien pour leur plaire au premier coup d’œil. Donc, effectivement, Charles n'avait peur de rien. Ni de la nuit où de ce qu'elle pouvait cacher, ni des cauchemars qui s'évanouissaient de toute façon au petit matin, ni de tout ce que pouvait cacher le monde aux yeux des hommes.

Histoire



-WAZAAAAAAAAAAA !!!

Du haut de ses sept ans, Charles se jeta dans un groupe de trois grands en train de martyriser un de ses camarades de classe. Pourtant, de ses petits poings de gosse mal nourri, il en assomma deux sans qu'il n'ait rien eu le temps de faire tandis que le troisième s'enfuit à toute jambe face au déferlement de violence. Charles se redressa. :

-Non mais...

Il aurait pu s'arrêter là, mais il courut après le gamin, de deux ans son aîné, et le tacla violemment. :

-Assumes de t'en prendre à plus jeune que toi !

Il lui écrasa le nez avec son poing fermé. Puis satisfait de l'entendre chouiner, il se releva et revint en direction de son ami. Celui-ci était resté parfaitement immobile, tétanisé par la peur. Charles lui tendit sa main abîmé doucement. :

-Hey... Mec, il faut qu'on s'éloigne.

Il le releva et le raccompagna jusque chez lui.

***

Charles était en train de mettre la table quand on sonna à la porte. Sa mère alla ouvrir... Une femme se tenait sur le pallier, avec un garçon encore tout amoché par Charles... Il grimaça tandis que sa mère poussa un soupir. La discussion fut brève, l'explication rapide. Charles dut s'excuser sous le regard satisfait de l'autre brute... mais il le menaça d'un geste vif sous la gorge. Quand la porte fut refermée, la mère s'agenouilla face à son petit garçon. Elle ne savait comment l'élever depuis la mort de son père... :

-Je sais que... tu voulais bien faire mon garçon mais...
-Mais la violence ne résout rien. Oui je sais m'man, mais ces gars sont pas du genre à écouter.

Pour toute réponse, elle tapota l'épaule de son enfant et l'intima d'aller manger. De simples pâtes avec un peu de beurre. Leur vie n'était pas dure, ils avaient un toit, de la nourriture et des vêtements... Charles allait à l'école la moins chère, remplie de délinquants juvéniles mais au moins, il y allait, et sa mère travaillait dans une usine, c'était dur et éprouvant, mais elle payait les factures. Pour beaucoup, une vie de privations, sans vacances, sans voyages, sans nuances, pour eux, une vie simple où le lendemain avait le mérite d'être certain, sans inquiéter de savoir s'ils auraient faim.

***

Dans le bureau du conseiller d'orientation, Charles s'installa sans gêne. L'homme le regarda en hochant négativement la tête... Il était, sans le vouloir, dans sa façon d'être, un véritable petit voyou. Il prenait ses aises, ne s'inquiétait jamais de ses punitions -sauf quand elles étaient injustifiées- et traitait tout le monde, que ce soit un instituteur ou un élève, de la même manière... Amicale certes, mais pour beaucoup, c'était de l'impolitesse pure. Le conseiller regarda son dossier sans trop s'y attarder, soit il l'avait déjà vu, soit il s'en branlait. :

-Tes résultats sont dans la moyenne dans toutes les matières... Toutes les portes te sont ouvertes. Je n'ai rien à te dire...
-M'sieur, j'crois que vous avez pas compris pourquoi j'ai demandé un rendez-vous.

Celui-ci leva un sourcil quand il vit le gamin de seize ans se redresser pour poser ses coudes sur le bureau, soudain très sérieux. D'un coup, il fut bien plus ouvert et à l'écoute. :

-Je sais parfaitement que je peux aller dans n'importe quel filière à ce niveau... Mais je n'ai aucune idée de ce que je veux faire plus tard. J'ai passé mon enfance à ne jamais m'inquiéter du lendemain à partir du moment où on avait de quoi manger.
-Y a-t-il quelque chose que tu aimes particulièrement faire ?
-Nan m'sieur, on n'a pas trop les moyens de s'acheter de quoi nous occuper. Les seuls livres que je possède sont mes livres scolaires. J'évite de trop user mes crayons en dessinant... 'fin, vous voyez quoi.

Il voyait parfaitement oui. Malheureusement, il ne pouvait rien faire pour ce garçon. Tout lui était possible et rien ne l'intéressait... Il lui donna un rendez-vous au milieu de l'année pour en reparler, lui demandant de faire quelques recherches par lui-même.

***

-Charles ! Charles !
-Quoi m'man ?
-La cafetière... Elle ne fonctionne plus encore.

Il poussa un énorme soupir tout en regardant sa génitrice de biais. A peine eut-il démonté l'appareil qu'il sut exactement quel était le problème.

-Tu as continué d'utiliser l'eau du robinet...
-Je sais que tu m'as dit que c'était pas bien... Mais je peux pas utiliser l'eau potable juste pour mon café !

Il ne dit rien, mais il s'agissait aussi de son café. Il avait appris à réparer tout ce qui pouvait se trouver dans une maison, de simples chaises à toute une plomberie, de la télévision aux serrures un peu raides... Tout en détartrant la cafetière, il songea qu'il pourrait peut-être faire l'un de ces métiers-là ; électricien, plombier ou serruriers. Ce qui pourrait aider les autres. C'était tentant mais il ne s'y voyait pas du tout. Une fois la réparation terminée, il regarda l'heure.

-M'man ! J'vais à ma première leçon de conduite !

***

Le volant dans ses mains, Charles avait l'impression de tout ressentir au centuple : les vibrations du moteur jusque dans le volant, la gomme des pneus sur le goudron, le vent rencontrant le pare-brise avant de glisser le long de la carrosserie, la poussée de l'engin quand il changeait de vitesse. C'était une violence inouïe et d'une sensualité tout aussi puissante que lorsqu'il était dans le lit d'une fille. Il fit glisser son doigt pour faire pivoter la voiture sur la droite, comme lorsqu'il caresse la nuque d'une femme nue, fixant l'horizon comme il fixe la courbe d'un dos, les lèvres entrouvertes appelant à la liberté... Il ne s'agissait pas de maîtriser, mais d'une communion. Quelque chose qui le poussait à ne jamais s'arrêter, à rouler jusqu'au bout du monde, à partager cet instant intense jusqu'à la fin des temps.

A peine rentré chez lui qu'il appelait son conseiller d'orientation.

***

Il embrassa avidement la gorge de sa compagne du soir avant de lentement faire glisser sa langue exactement là où devait se trouver ses artères, la faisant gémir doucement. Ce son lui plaisait tant, bien plus que sa propre jouissance, entendre qu'il faisait plaisir, cela lui donnait la chair de poule, tendant tous ses nerfs du dos, créant un frisson intense le long de sa colonne. Il se redressa et la souleva en même temps, l'emplissant jusqu'au cœur avec toute sa tendresse, toute sa sincérité et de son amour éphémère mais tellement puissant pour elle. Ce mouvement lui fit mordre l'épaule de Charles, il laissa un son guttural s'échapper de sa gorge... Le mélange de la douleur, du plaisir et du partage des sensations lui fit perdre pied. Plongeant son visage dans les cheveux blonds bouclés, il se laissa aller au plaisir avec elle, dans un chœur mélodieux, qui unit les hommes et les femmes depuis toujours.

***

Il sortit de la chambre du motel pour retourner au bar adjacent tout en remontant sa braguette. Aucune classe. Il tangua jusqu'au comptoir, s'y rattrapa de justesse et demanda l'énième bière de la soirée. Le patron était bien content de le servir mais le jeunot devait se calmer avant de réellement devenir alcoolique... Il avait certes passé ses examens médicales pour enfin devenir un chauffeur et rouler à travers le pays, il devait fêter ça... Mais il le faisait depuis une semaine maintenant. :

-Qu'est-ce que tu vas inventer comme excuse à ta pauvre mère cette fois ?

Le sourire de Charles disparut. Il but cul-sec sa boisson avant d'en demander une autre... Sa mère. Elle n'était plus là. Parce qu'elle avait préféré se taire plutôt que de dire à son gamin que son travail lui avait pourri les articulations, puis les os... Et maintenant elle pouvait même plus marcher. Elle ne marcherait plus jamais. Lui, il allait à son tour travailler jusqu'à l'épuisement pour lui rendre la vie plus douce... Car c'était simplement injuste ce qu'elle s'était infligée pour qu'il puisse ne jamais s'inquiéter du lendemain, qu'il puisse passer son permis, qu'il puisse faire la fête le soir au bar... Pendant qu'elle trimait.

Derrière votre écran...


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Expériences RP : Trop. Je compte plus.
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