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Quipro-collant [PV Léviathan & Lucifer]

Anonymous





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Jeu 19 Mar - 16:23

Les lèvres pincées et l'expression sombre, heureusement dissimulée par le masque quasi intégral qui lui dissimulait le visage, Andromalius se laissa donc guider par le Prince démon, sans dire un mot.

Il n'appréciait clairement pas d'être menacé, et il ne savait pas réellement quelles conséquences pouvaient avoir le fait qu'il ne sache pas où était le couloir de l'Envie par rapport à l'Orgueil, comme ça, sans plan.

Dans l'absolu, il préférait, de toute façon, subir des moqueries pour s'être perdu que de la compassion, mais qu'on sache qu'il avait servi à Léviathan à "passer le temps" ne l'aidait pas non plus. Alors, a peu près aussi rigide qu'une planche de bois ayant un balais anatomiquement mal placé, Andromalius suivait son bourreau, notant les passages qu'ils prenaient. Au moins, ça pourrait servir.

Enfin, ils arrivèrent. Ce n'était pas un bureau, mais une chambre, et le jeune démon leva l'oeil au ciel, appréciant encore moins le prince. Il lui lâcha la main - secouant si nécessaire pour que Léviathan lâche enfin - et croisa les bras sur son torse.

"Bien, nous sommes arrivé dans votre... bureau, Seigneur Léviathan. A présent que vous ne pouvez plus me reprocher de n'avoir pas respecté scrupuleusement les ordres du Seigneur Lucifer, j'aimerais retourner à mon poste."

Son ton charriait des glaçons, mais il restait parfaitement poli. Cependant, il se doutait bien que le Prince allait lui demander quelque chose. Il espérait que ce serait rapide.

"Donc, posez-moi votre question, que je puisse prendre congé, je vous prie."
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Léviathan
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Léviathan
Prince de l'Envie
Dim 17 Mai - 14:22
Je poussai un petit rire amusé lorsque le démon m’annonça qu’il avait du travail.

- Oui, je sais que tu as du travail. Dans ton couloir, de toute façon, vous en avez toujours, du travail, vous ne faîtes que ça, de travailler. Lucifer aussi, il travaille continuellement. Quoique Satan aussi il travaille beaucoup... Enfin bref. Ne t’inquiète donc pas autant, ce ne sera pas long, tu ne prendras pas trop de retard, je te le promets. Et puis, sinon, tu m’utiliseras comme excuse, ça fonctionne à tout les coups.

Je terminai ma phrase sur un hochement de tête convaincu, serrant toujours étroitement sa main dans la sienne - j’avais l’impression qu’il chercherait à la retirer immédiatement si je ne la serrais pas assez-, et me mis en route pour mon couloir et, finalement, pour mon bureau.

Je ricanai légèrement lorsqu’il secoua sa main pour que je la lâche, finissant par me décider à le faire, pour faire quelques pas dans la pièce avant de me retourner vers lui, levant la tête vers son visage, mon sourire toujours bien présent sur mon lèvres, et tendant même à s’agrandir davantage.

- Allons, allons, qui a dit que je te menaçais ? Mais je ne menace pas, moi je t’ai informé, voilà tout. Sinon, tu risquerai d’avoir de mauvaises surprises, tu comprends ? Décidément, il faut tout t’expliquer… dis-je finalement sur un ton proche de la reproche, avant de reprendre mon sourire, m’approchant de lui pour lever la main et effleurer son masque du bout des doigts.

- Ma question est fort simple, je suis certain que tu la comprendras et que tu me donneras la réponse que j’attends. Qu’est-ce qu’il y a sous ton masque ? Pourquoi tu le portes ? Je veux voir. Et je ne te laisserai pas reprendre ton poste tant que je n’aurais pas obtenu ce que je souhaite. Montre-moi ce que tu caches sous ton masque, et je te laisse partir.

Je sautillai légèrement sur place quelques secondes avant de passer derrière lui pour aller fermer la porte, repartant ensuite en courant pour aller m’installer sur mon bureau, après avoir poussé sans considération aucune les tas de feuilles qui s’y trouvaient.

- Alors, alors ? Raconte-moi, et montre-moi, Andromalius.
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Anonymous





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Mer 3 Juin - 11:17
Andromalius se retint de gronder lorsque le prince démoniaque lui dit d’un air négligent qu’il n’aurait qu’à l’utiliser comme excuse. Il n’utilisait pas les autres comme excuse, il les utilisait pour progresser. C’était différent, mais il n’avait pas envie de partir dans des explication avec quelqu’un qu’il peinait à considérer comme un aîné.

Au moins, une fois dans le bureau de Léviathan, celui-ci lui lâcha la main, au grand soulagement du jeune démon. Il n’aimait pas le côté infantilisant du fait de tenir la main ainsi, vu que l’autre semblait parfaitement se débrouiller sans y voir.

Le brun pinça les lèvres à la “mise au point” que lui infligea son aîné mais réussit à garder le silence, même s’il recula d’un pas lorsque l’autre osa toucher son masque. Il voyait bien où l’autre allait en venir, et n’appréciait pas du tout. Son masque, c’était un sujet sensible…

"Oh, bien sûr, je vous remercie de m’éclairer, Seigneur Léviathan.", répondit-il avec une politesse teintée d’ironie.

Il s’attendait à ce qu’il lui pose une question dessus, cela ne l’empêcha pas de serrer mentalement les poings lorsque ça arriva, son unique oeil prenant des teintes froides. Il retint au dernier moment un “ne me touchez pas” et songea à faire demi tour. Ce n’était pas dans ses attributions de servir de… nounou et clown à un démon immature, fut-il un prince.

"Non."

Il fallait rester calme, c’était le mieux à faire, et le jeune démon vint de planter devant Léviathan, maudissant au passage Lucifer de l’avoir laissé ainsi. Il savait bien, pourtant, qu’il ne fallait compter sur personne, pourquoi l’avait-il cru en devenant un démon ?

"Cette question relève de l’ordre personnel, Seigneur Léviathan, je me vois au regret de refuser d’y répondre.", commença-t-il, maîtrisant parfaitement sa voix. Il suffisait de penser que c’était un client à qui il refusait une possible défense, parce qu’il avait été grassement payé par ses concurrents. Sauf qu’il n’y avait pas de concurrent, et qu’il était enfermé dans une pièce avec plus puissant que lui. "A présent, à moins que vous ayez une question en rapport avec mes attributions, je vous prierai de me laisser quitter votre bureau, j’ai à faire."
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Léviathan
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Léviathan
Prince de l'Envie
Lun 29 Juin - 20:17
La réponse d’Andromalius me figea durant quelques secondes, le temps que je digère ce qu’il venait de faire.
Il venait refuser ? Venait-il réellement de refuser de retirer son masque, sans même un moment d’hésitation face à moi ?

Je me rembrunis immédiatement, les sourcils froncés et un grondement sourd dans la gorge, alors qu’il m’expliquait les raisons de son refus.

- Je te l’interdis, tu n’as pas le droit, Andromalius. grondai-je d’un ton dangereux, levant mon visage vers lui, même si je ne pouvais pas réellement le foudroyer du regard. Je crois que tu n’as pas très bien compris la situation. Je veux voir ce qui se trouve sous ton masque.

Je secouai la tête et allait fermer la porte à clef, avant de me retourner vers lui, faisant danser la clef autour de mon doigt tout en poussant un petit geignement.
Je détestai que les choses me résistent, ne serait-ce qu’un peu. Et ce démon avait suffisamment éveillé mon intérêt pour que je ne le lâche pas si facilement. Et puis, après tout, s’il préférai défoncer la porte plutôt que de m’obéir, cela pourrait être amusant… En songeant que je parviendrai sans doute à l’attraper ensuite, bien sûr. Je ne laisserai pas un démon défoncer la porte de mon bureau sans rien faire…
Même si c’est moi qui l’y ait poussé.

- Si tu veux sortir, montre-moi ce que tu caches sous ton masque. Personnel ou non, je n’en ai rien à faire. Et Lucifer me pardonnera sans doute si, au détour d’une de mes envies, j'abîme un peu l’un de ses démons, aussi prometteur soit il. Tu es dans mon bureau, j’ai fermé à clef et il n’y a que toi et moi, je te somme de m’obéir. C’est mon dernier avertissement, Andromalius...

Je retournai vers mon bureau pour aller déposer la clef, avant de m’installer sur celui-ci, un sourire revenant cependant sur mon visage. C’est d’ailleurs avec un ton plus doux, que je repris la parole, balançant mes jambes dans le vide.

- Allons, je suis certain que tu vas être un bon garçon et que tu vas m’obéir. Ou tu vas apprendre à tes dépends que l’on ne mécontente pas l’Envie sans risque.

Je laissai cependant passer un petit silence, avant que mon sourire ne s'élargisse encore d'avantage.

- A moins que tu n’aies quelque chose d'équivalent pour contenter mon Envie, bien sûr. Maiiis je ne pense pas que ce soit le cas. N'est-ce pas ?
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Mer 15 Juil - 15:16
Andromalius sentit bien que sa réponse ne plaisait pas au prince démoniaque. Pourtant, il n’était pas question qu’il se laisse faire ainsi. Il n’était pas un jouet. Tout son être se révoltait à cette idée, son égo refusait de s’y plier.

Et pourtant, son aîné - il peinait réellement avec cette notion - se rembrunit visiblement et ne sembla pas prendre en compte ses explications. Certainement aurait-il eu les yeux visibles, le jeune démon se serait fait foudroyer du regard. Selon toute vraissemblance, il prenait mal les refus…

"Vous aurez, actuellement, du mal à “voir” quoi que ce soit, Seigneur Léviathan, autant vous éviter de perdre du temps.", ne put-il s’empêcher de répondre.

Cela n’empêcha pas le Prince de les enfermer, et Andromalius se renfrogna, se doutant qu’il ne sortirait pas facilement de là. Et il était hors de question de s’abaisser à user de la force ou le supplier. Restait les négociations… Et ne pas penser au fait que celles-ci avaient une bonne chance de tourner court.

Face au chantage, Andromalius chercha à garder son calme. Pourtant, la menace était plus que claire… Que pouvait-il dire ? Il aurait pu céder. Certainement, même, aurait-il dû. L’envie de partir et de terminer tout cela n’était, pour l’instant, pas assez forte par rapport à son orgueil. Certainement, d’ailleurs, ne le serait-elle jamais.

Le brun le suivit du regard pendant que Léviathan alla s’installer sur son bureau, sans bouger. Il ne montrait pas son inquiétude, mais la douceur factice de son vis à vis ne fit qu’augmenter son malaise. Mécontenter l’Envie… Tant pis, on ne pliait pas l’Orgueil, et voilà tout.

"je me vois dans l’obligation de refuser à nouveau votre demande puérile, Seigneur Léviathan. Je ne suis pas ici pour satisfaire vos désirs et vos menaces - non, n’essayez pas de me faire croire que ça n’en sont pas, ce serait m’insulter  - ne m’effrayent pas."

Son ton était devenu un peu plus froid, et pourtant il n’en menait pas large. Il savait que ses options étaient plus que limitées, qu’il ne pouvait pas se permettre de geste déplacé envers le Prince, qu’il n’avait certainement aucune chance de le vaincre par la force. De toute façon, ce serait signer son arrêt de mort…

Un léger soupir souleva son torse et il ferma l’oeil un instant, pour se reprendre. Il détestait la sensation d’être un jouet. Il n’était pas un jouet. Il n’allait pas essayer de négocier, ni se décarcasser à trouver quelque chose pour amuser Léviathan en espérant le distraire. Il n’était pas une nounou.

"Et vous allez vous amuser à voir tout ce que je pourrais imaginer pour ne pas avoir à retirer mon masque, Seigneur Léviathan ? Si vous souhaitez un jouet, allez voir ailleurs. Prenez un damné, ils sont là pour ça après tout… "

Andromalius était cependant certain que l’autre ne cèderait pas, à moins qu’il réussisse à le lasser ? C’était une bonne idée. Un long discours moralisateur… Avec un peu de chance, ça pousserait Léviathan à le mettre dehors. C’était pour le moment sa meilleure idée.

"Eux sont là pour souffrir, comme vous le savez. Il est tout donc à fait normal, et même un minimum vu votre statut ici-bas, que vous alourdissiez leur peine. Les démons, eux, ont pour but de s’assurer que le travail soit bien fait et repérer les potentielles recrues. Vous allez m’arguer, avec raison, que les futurs démons ne vont pas disparaître en quelques heures, et qu’un contretemps ne serait pas, dans ce cas, un problème. Ce en quoi vous auriez partiellement raison. Partiellement, uniquement, car cela fait perdre un temps précieux d’observation. Certains moment qui montrent réellement la valeur des damnés, et qui peuvent parfois mettre du temps à revenir.

Cependant, même en supposant que vous n’ayez que faire d’agrandir le nombre d’habitants du couloir du Prince Lucifer, ce qui serait parfaitement égoïste de votre part, mais je ne connais après tout pas vos relations avec lui, il est de mon devoir de m’assurer que les diablotins fassent bien leur travail. Et ça, vous savez comme moi que s’ils ne sont pas surveillés ils peuvent se relâcher."


Une fois qu’il était lancé, Andromalius ne comptait pas s’arrêter, sauf si l’autre l’interrompait. Et il espérait bien que ce serait pour le mettre dehors, car il pouvait réciter les règles de son couloir par coeur. Il les avait apprises rapidement, cherchant les potentielles failles qu’on pourrait utiliser contre lui. Et si ça ne suffisait pas à ce que Léviathan craque et le mette dehors.. Il aviserait.
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Léviathan
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Léviathan
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Dim 1 Nov - 18:22
Les paroles du démon me firent hoqueter d’indignation lorsqu’il m’annonça que j’aurais du mal à “voir” quoi que ce soit actuellement. Mes poings se serrèrent alors que je me mettais à trembler, me faisant violence pour ne pas exploser et lui apprendre les bonnes manières.
Je ne voulais pas que Lucifer m’en veuille pour avoir déchiqueté en plusieurs morceaux l’un de ses sergents. Pourtant, je grondais, les dents serrés, indigné plus que je ne le voulais face à cette tirade.

- Crois-moi, tu ne veux pas que je retire ce bandeau, Andromalius. dis-je finalement lorsque je parvins à desserrer les dents.

J’allais cependant m’installer sur mon bureau, me rembrunissant d’avantage lorsque le démon prit un ton plus froid… et chercha à me faire la moral.
Et je détestai lorsqu’on me faisait la morale.

Un petit couinement outré m’échappa lorsque je remarquai qu’il ne semblait pas vouloir s’arrêter de parler. Je les connaissais, toutes ces règles, pour qui me prenait-il ? Qu’est-ce qu’il cherchait,  au juste, que je finisse par en avoir marre, que… j’abandonne ?
C’était bien mal me connaître. Je m’avançai donc vers lui, les sourcils froncés, pour essayer de lui donner une baffe.

- Tais-toi ! Je les connais, ces règles, je suis bien plus vieux que toi ! Si tu penses que cela suffira à me faire changer d’avis, tu te trompes lourdement ! Tu ne me connais pas !

Mais je tremblais, malgré moi, et je finis par approcher mes doigts du nœud de mon bandeau. Ce n’était pas ma faute, c’était lui. Lui qui m’avait donné envie de le voir, réellement. Lui qui semblait se croire au dessus de tout…
Je ne songeai plus une seule seconde aux possibles conséquences de mes actes, tant j’avais envie de le voir, de casser l’orgueil de ce démon, de découvrir ce qui se cachait derrière son masque.

Et mon bandeau tomba.

J’ouvris doucement les yeux, tremblant légèrement, et fixant sans me détourner le visage d’Andromalius alors que mes cornes grandissaient subitement. Je levais alors doucement une main vers lui, un sourire dangereux sur les lèvres.

- Montre-moi, Andromalius.
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Lucifer
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Lucifer
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Jeu 5 Nov - 12:29
J'avais essayé de me replonger dans les papiers étalés sur mon bureau après le départ de Léviathan et Andromalius, mais sans réel succès. Ils m'avaient déconcentré, et j'avais du mal à retrouver le fil précédent de mes réflexions. Je m'y obstinai pourtant un moment, détestant devoir abandonner quelque chose pour une autre raison que… parce que je l'avais décidé, en fait.

Au bout d'un moment, cependant, je me laissai aller en arrière avec un long soupir, fermant l'oeil en m'efforçant de penser à autre chose. Un sifflement me prévint de l'arrivée d'Ouroboros avant même qu'il ne monte le long de mes jambes, et j'allai lui caresser la tête et le début du corps, appréciant de sentir ses écailles sous mes doigts. C'était l'une des rares choses qui réussissait presque toujours à m'apaiser.

Je me redressai finalement avec un léger sourire, passant ma main sous le corps de mon serpent pour le prendre avec moi en me levant. Il s'enroula autour de mon bras et de mon cou alors que je quittais mon Couloir, me rendant sans me presser dans celui de l'Envie. J'apprécierais de retrouver mon sergent en un seul morceau, si c'était possible, j'avais envie de voir jusqu'où il pourrait aller. Et avec Léviathan… Et à propos de Léviathan...

Je me crispai brusquement en sentant l'Envie de celui-ci alourdir l'air. Il n'avait tout de même pas… Et pourtant, sinon, comment expliquer cette sensation ? Mû par un très mauvais pressentiment, je pressai le pas pour atteindre la Chambre du prince, entrant sans prendre le temps de frapper et pâlissant légèrement à la vue de mon cadet, les yeux ouverts et sans son bandeau.


"Léviathan ! Ne bouge pas, ne fais pas un geste et ferme les yeux. Ou regarde-moi, moi et rien d'autre, tu m'entends ?"

Je ne voulais pas qu'il se mette à envier tout ce sur quoi ses yeux se posaient, je savais ce qui risquait d'arriver. Il ne pouvait pas perdre le contrôle de son péché au milieu des Enfers. Je ne pouvais pas le laisser faire ça.

Je soupirai mentalement de soulagement lorsqu'il m'obéit et se tourna vers moi. Plongeant mon regard dans le sien pour l'inciter à garder le contact visuel avec moi, je m'avançai vers lui assez rapidement, espérant qu'Andromalius aurait la présence d'esprit de ne pas bouger, parler ou faire quoi que ce soit pour attirer l'attention de Léviathan.


"Là, c'est bien. Continue comme ça. Tu as envie que je m'occupe de toi, que je ne m'occupe que de toi, hein ? Ne t'en fais pas, je suis là. Viens."

Je l'attrapai pour l'attirer doucement dans mes bras, avant de tendre la main vers Andromalius, sans oser détourner le regard pour lui faire comprendre que je voulais le bandeau de Léviathan. Dès que j'eus le tissu en main, j'en masquai les yeux de mon cadet, attendant qu'il ait fermé les yeux pour l'attacher correctement.

Cette fois, je poussai un réel soupir de soulagement, caressant la joue de Léviathan mais le gardant encore contre moi pour le moment. Le bandeau n'étouffait pas entièrement son péché, après tout… Mais au moins, nous avions évité la catastrophe. Je tournai ensuite la tête vers mon Sergent, le regard sévère.


"Explique-moi donc ce qui s'est passé. Ensuite, tu pourras aller m'attendre près de mon Trône pendant que je m'entretiens avec Léviathan. Je déciderai ensuite de ce qui se passera pour toi."
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Anonymous





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Jeu 19 Nov - 21:45
Andromalius savait qu’il était en train d’aller trop loin : il aurait dû se plier au caprice du Prince démon sans réfléchir, mais il n’était pas une carpette, ni un jouet. Et en plus, ce n’était pas son supérieur aussi directement que Lucifer… Par conséquent, il ne comptait pas céder, voilà tout, et qu’importe ce que ça lui coûtait. Ce n’était pas surprenant qu’il soit trop orgueilleux pour, à présent, revenir sur ce qu’il avait dit parce qu’il réalisait que ça serait plus sage pour lui…

Si le jeune démon ne s’attendait pas à recevoir une gifle, que la chose lui semblait si surréaliste qu’il n’eut pas le temps de l’éviter et poussa un mélange de grondement de douleur et de couinement outré, il eut cependant la présence d’esprit de ne pas faire remarquer à Léviathan que, si celui-ci connaissait les règles, il pouvait commencer à les appliquer plutôt que faire n’importe quoi. A la base, il ne voulait pas énerver un Prince démoniaque. Cela semblait à présent compromis.

"Effectivement, et je ne souhaite pas que nous nous rapprochions davantage, par conséquent mon masque restera en place."

Son ton, déjà, n’était plus aussi assuré. Il voyait le moment où l’autre allait le forcer et ce n’était pas quelque chose qu’il souhaitait. Mais céder, alors qu’il était autant avancé dans le refus… il ne pouvait pas. Son inquiétude s’accrut lorsque le démon décida de retirer son bandeau. Soudainement, cela lui semblait une très mauvaise idée…

Un gémissement effrayé, étouffé par son masque, franchit ses lèvres lorsque le bandeau tomba et qu’il ressentit l’aura écrasante du Prince de l’envie. Il recula, pris au piège, jusqu’à se cogner contre le mur. Et à la demande de Léviathan, il arriva à l’évidence : il ne pouvait pas, cette fois, lui dire non. Il n’y arrivait pas, même s’il le souhaitait...

"Je ne veux pas...", murmura-t-il plaintivement en portant la main aux attaches complexes de son masque et son bandeau.

Il n’était plus question de reculer ou non, juste d’obéir. La porte qui s’ouvrit avec fracas - n’était-elle pas fermée à clef ? - le fit sursauter, brisant l’emprise qu’avait Léviathan sur lui. Le jeune démon s’écarta prudement pour laisser passer Lucifer, sans songer cependant à refermer son masque qui pendait à moitié dans le vide.

Il cessa de bouger, les deux Princes en face de lui représentant de trop grandes forces pour qu’il songe à attirer leur attention même pas erreur, et il assista à la scène en silence, osant à peine respirer. Ce ne fut que lorsque son Prince tendit la main vers lui qu’il se mit à bouger, rapidement mais en se tenant assez loin de Léviathan, pour lui passer le bandeau que le démon avait laissé tomber.

Ce ne fut que lorsque celui-ci fut rattaché qu’Andromalius se sentit respirer plus calmement, et il ferma l’oeil pour se reprendre, avec l’impression, même sans réellement savoir pourquoi, qu’ils avaient échapé de peu à la catastrophe. Il n’eut pas réellement le temps de se remettre car Lucifer le toisa. On allait lui reprocher ce qui s’était passé, c’était évident. Sans montrer l’injustice qu’il ressentait à cette idée, le sergent s’approcha et prit une courte inspiration.

"Le Seigneur Léviathan a souhaité que je lui montre le couloir de l’envie, puis que je le raccompagne dans sa chambre."

Etait-ce important de noter qu’il l’avait à moitié menacé pour cela, alors qu’Andromalius ne souhaitait que partir ? Non, pas nécessairement. Autant être direct. Il n’osait même pas renouer les sangles de son masque, crispé alors qu’il aurait dû se sentir soulagé de la présence de Lucifer.

"Pour être concis… Il a souhaité que je retire mon masque et mon cache-oeil pour voir l’intégralité de mon visage, et j’ai refusé. Nous avons tous les deux campé sur nos positions, jusqu’à ce que le Seigneur Léviathan retire son bandeau."

Un instant, l’idée que Lucifer pourrait lui reprocher de n’avoir satisfait l’autre prince - et lui demande de se plier à son caprice - le traversa, et il chercha à se préparer mentalement à l’humiliation que ça serait. Il s’inclina légèrement, pour faire comprendre qu’il avait terminé avec son résumé.

"Si ces explications vous conviennent, je vais vous attendre comme vous l’avez demandé."

Si Lucifer le congédiait, il l’attendrait comme demandé, sinon… Il verrait bien ce qui se passerait, de toute façon…
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Lucifer
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Lucifer
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Ven 10 Juin - 7:59
Je gardai Léviathan dans mes bras pendant le résumé d'Andromalius, glissant une main dans les cheveux de mon cadet pour l'apaiser. Je n'osais pas imaginer ce qui se serait passé si j'avais été trop loin pour intervenir, puisque… Satan ne nous avait pas rejoint, par conséquent, cela voulait certainement dire qu'il était trop loin pour sentir le Péché de Léviathan s'insinuer dans l'atmosphère.

Et tout cela pour une histoire de masque. Je contins un soupir à cette idée, mais préférai ne rien dire immédiatement. D'abord achever de m'assurer que la situation était sécurisée, que les Enfers ne risquaient plus rien. Ensuite, seulement, j'aurais le loisir de discuter un peu plus avec Andromalius.


"Oui, cela me convient. Tu peux m'attendre dans mon bureau."

J'attendis que le Sergent soit parti pour poser une main sur l'épaule de Léviathan, avant de la remonter au niveau de sa joue, la caressant doucement. Je n'avais pas envie qu'il pique une nouvelle crise en ayant l'impression que je lui en voulais… Avec lui, on ne pouvait être sûr de rien, après tout.

"Là, tout va bien, je ne t'en veux pas. Mais il ne faut pas que tu retires ton bandeau comme ça, c'est dangereux."

Je le câlinai encore un moment, en lui murmurant des paroles du genre, jusqu'à m'être assuré qu'il allait bien et qu'il pensait à autre chose. Je l'embrassai alors sur la joue et le serrai une dernière fois contre moi avant de le laisser. A présent, retrouver mon Sergent dans mon bureau…

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